mardi 15 octobre 2002

Campagne 2002

Notre association « Les Amis du Père Frédéric » a dû modifier son nom. L'évêque de Koudougou avait reproché au père Frédéric un titre trop personnalisé en désaccord à ses yeux avec humilité de l’Évangile. Le père Frédéric nous avait demandé de suivre ce conseil, ce que nous avons fait. Il va de soi que nous ne voulions pas faire du père Frédéric un emblème. Au-delà de l'affection que nous lui portons c’est à nos frères d’Afrique, connus ou inconnus que nous pensons, en solidarité avec eux, avec la joie de l’Eglise universelle. Les circonstances de nos rencontres, racontées dans le feuillet de l'année dernière, nous ont liés à ce diocèse et nous voulons continuer à participer à l'aide qu'ils reçoivent.
Le père Frédéric a été envoyé en France dans le diocèse d'Angoulême pour une mission de deux ans qui s'achèvera en 2003. À Kokologo c'est le père Christophe Valea qu'il a remplacé, et celui-ci nous avaient contactés pour des aides diverses dont le montant total était bien supérieur au moyen dont nous disposions.
Il a été donc envoyé mon père Christophe la somme de 900 €, utilisés pour participer aux frais de la campagne d'alphabétisation qui a concerné 935 enfants et jeunes de 30 villages. ces frais étaient évalués à 1500 € et nous y avons ainsi participé pour 60 %.  Depuis ce mois d’octobre, une nouvelle campagne d'alphabétisation a commencé. Vos dons permettront d'y participer à nouveau. Toutefois au-delà de l'alphabétisation des populations une priorité pour l'église locale des problèmes liés au logement à la santé, à la nutrition, sont une préoccupation constante pour le père Christophe qui ne disposant plus des relations et de la notoriété du père Frédéric, ne parvient pas aussi bien à rassurer et conforter les fidèles du diocèse. Raison de plus pour nous mobiliser. Nous sommes maintenant « Les amis de Koudougou ». Nous ne laisserons pas tomber nos amis :

« En vous écrivant, je ne me fais pas d’illusion. Nos moyens sont modestes mais il est de mon devoir d’informer sur l’état des lieux », nous confiait le père Christophe dans sa lettre du 15 juin 2002. Modestement, nous essaierons de faciliter un peu la tâche immense de nos amis de Koudougou.